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OL vs OM 2025 : Fofana, Šulc, Mikautadze et Lacombe au cœur de l’Olympico

  • Photo du rédacteur: Simon Arnaudet
    Simon Arnaudet
  • 20 sept.
  • 5 min de lecture

Mon week-end foot avait déjà deux chapitres : Le Puy pour la mise en bouche, Saint-Étienne pour la sueur et la ferveur. Restait Lyon, ce 31 août, pour écrire la dernière page. Avec mon pote Mohamed, rencontré en école de commerce 10 ans plus tôt à Lyon, on assiste à la présence de deux joueurs tchèques figurant sur la feuille de match, de quoi flatter ma double nationalité franco-tchèque et donner une saveur inattendue à l’Olympico. Encore fallait-il atteindre Décines, épreuve à part entière : métro, navette et patience, avant d’arriver dans ce bain de poudre et de fumigènes. Dans le stade, l’émotion se concentre autour d’un hommage à Bernard Lacombe, meilleur buteur de l’histoire de l’OL, avant qu’une première OL vs OM 2025 : Lyon s’impose dans un Olympico tendu. Hommage à Lacombe, but deMarseillaise ne résonne dans le stade. Un clin d’œil à l’adversaire du soir ? Pas sûr…


OL vs OM 2025 au Groupama stadium

🔵 Marseille rêve grand : se rapprocher du PSG et briller en Europe

L’OM s’est bâti une équipe pour rêver grand. Renforts, investissements, promesses : cette saison doit être celle où Marseille se rapproche du PSG en Ligue 1 et se fait entendre en Ligue des champions. Pour les supporters, il est temps que le club retrouve un standing européen digne de son histoire.


🔴 Lyon renaît : de l’enfer à la quête européenne

Lyon, au contraire, revient de l’enfer. Menacé d’une relégation qui aurait marqué un coup d’arrêt historique, le club a été sauvé par un sursaut collectif et par le départ de Textor. Mais le prix à payer fut lourd : ventes en série et effectif rajeuni. Le défi de cette saison ? Accrocher une place européenne pour relancer un cycle positif.


📍 Décines et Gerland : le dilemme de l’emplacement

Tout cela se jouera dans un stade à deux visages : le Groupama Stadium. Fierté d’un club moderne et outil indispensable pour générer des recettes, il reste une plaie ouverte pour une partie du public, attachée à Gerland et réticente à faire le déplacement jusqu’à Décines. Ce tiraillement fait partie de l’identité actuelle du club, partagé entre modernité et mémoire.


Fumigènes lors de OL vs OM 2025

💥 Olympico en action : blessures, VAR et premières émotions

Le décor est posé : grosse ambiance, insultes qui fusent, c’est bien un Olympico ! À la 5e, premier frisson : Tolisso grimace après un contact, mais reste sur le terrain. L’OM démarre tambour battant, pressing haut, blessures en série, puis étrangement, la machine se grippe après dix minutes. À la 15e, une belle combinaison marseillaise échoue à quelques centimètres de l’ouverture du score. Trois minutes plus tard, les supporters lyonnais lancent leur premier “Ahou”, histoire de marquer leur territoire. À la 20e, Abner file dans la profondeur, efface le gardien et s’écroule : pénalty ! Mais la VAR transforme l’explosion en douche froide : simulation, jaune. Le match ronronne, manque de rythme, et une question plane : faut-il vraiment caler un Olympico aussi tôt dans la saison quand les jambes n’ont pas encore digéré la préparation ? Fofana, lui, court comme si c’était une finale de Coupe du monde. À la 29e, il déborde, marque, mais hors-jeu. Sur l’action suivante, il pousse Balerdi à la faute et Egan-Riley à un rouge logique. Lyon prend l’ascendant numérique mais reste inoffensif, à l’exception de Fofana, beaucoup trop fort pour ce contexte. À la 42e, un pénalty potentiel fait jaser, puis dans les arrêts de jeu, un corner finit au fond… avant d’être annulé pour une obstruction aussi légère qu’un courant d’air. Résultat : une mi-temps dominée par les décisions de M. Le Texier, plus que par le football.


Entrée des équipes OL vs OM 2025

📣 Mi-temps et débats : pourquoi certains stades peinent à remplir

On profite de la mi-temps pour lever les yeux et réfléchir. La première déception frappe immédiatement : le stade n’est pas plein. Le parcage visiteur est vide, interdit aux Marseillais. Nous sommes donc toujours incapables en France de gérer des événements sportifs de premier ordre. Au-delà de ça, des milliers de places lyonnaises restent vacantes. Question de prix : le billet le moins cher s’affichait à 50 euros, et on voit bien l’impact sur le remplissage. Mais ce n’est pas que l’argent : le Groupama Stadium est loin de la ville, et cette situation géographique ne favorise pas les déplacements. On se retrouve avec un paradoxe : un stade moderne, flambant neuf, mais qui peine à accueillir son public. Plus globalement, cela pose la question : le football est-il encore un sport populaire dans certains stades, certaines villes, certains clubs ?


Tifo OL vs OM 2025

🎯 Les occasions manquées et l’explosion finale de Pavel Šulc

Début de seconde mi-temps : Greenwood cède sa place à Garcia, et Marseille se transforme en défenseur permanent. À ce rythme, le spectacle ne s’annonce pas fou. La 50e minute offre pourtant un moment d’émotion : Mikautadze apparaît en tribune et est acclamé par les fans après son départ à Villarreal. Un transfert imposé par la DNCG et les finances du club, malgré la volonté du joueur et de la direction de poursuivre l’aventure ensemble. À la 51e, nouveau coup dur pour Lyon : Fofana se blesse, remplacé par Tagliafico. Il était le seul à faire trembler l’OM. Malgré le surnombre, le rythme reste faible. À la 67e, Tanner Tessmann se crée enfin une vraie occasion mais manque le cadre. Une minute plus tard, l’OM réagit avec Traoré, qui tente une reprise spectaculaire, contrée par Descamps. On se dit qu’un simple contrôle aurait suffi pour ajuster ensuite le tir lyonnais… mais personne ne lui a soufflé. Le temps passe et les tribunes deviennent le théâtre du pessimisme ambiant. Les “on va prendre la même clim que la saison dernière ?” fusent, tandis que Marseille fait durer les actions avec Rulli, jamais sanctionné malgré le temps gagné. Les Lyonnais monopolisent le ballon mais manquent d’automatismes : c’est le début de saison… mais c’est frustrant. Puis, à la 88e, le chaos : cafouillage, ballon au fond, l’OL marque enfin. Et c’est l’un des deux Tchèques du jour qui marque : Pavel Šulc. Une raison d’être heureux pour moi ! Les locaux gèrent ensuite la fin de match et gagnent du temps, comme le faisait l’OM jusqu’au but. C’est l’arroseur arrosé ! Marseille s’énerve, et le coup de sifflet final libère les supporters lyonnais. Une victoire durement arrachée, une soirée de plus où Marseille confirme sa crise.


🏅 OL vs OM 2025 : qui est l’homme du match ?

On pourrait mettre en lumière Pavel Šulc, l’unique buteur venu du banc, ou encore Malick Fofana, immense sur le terrain ce soir. Mikautadze, lui, même depuis les tribunes, a offert un torrent d’émotions à ses supporters. Mais si l’on doit retenir un nom au-dessus de tous, c’est celui de Bernard Lacombe. Un monument du football, une figure que l’on respecte, que l’on soit lyonnais ou non. Ce soir, c’est son aura qui domine l’Olympico.


Hommage à Bernard Lacombe OL vs OM 2025

Mon week-end foot se referme donc à Lyon, après Le Puy et Saint-Étienne. Trois étapes, trois ambiances, trois façons de vivre le football : la découverte tranquille, la ferveur populaire et l’intensité d’un Olympico. Décines m’a offert ses lumières, ses fumigènes et ses émotions, de Mikautadze en tribunes à Pavel Šulc qui marque pour le plaisir du public. Et puis Bernard Lacombe, toujours présent dans les cœurs, nous rappelle que certaines légendes dépassent le simple résultat d’un match. En repartant, je me dis que ce week-end n’était pas seulement un pèlerinage footballistique, mais un condensé d’histoires, de passions et de souvenirs à garder longtemps.


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